30.12.07
28.12.07
Poids de la Sécu et loi de Friedman
Le poids de la SécuPar hasard je suis tombée sur le dossier du Figaro sur les classes préparatoires, et j'ai trouvé dans l'article sur Ipesup une magnifique illustration de la loi de Friedman, qui dit que tout ce que fait le public coûte 2 fois plus cher que si c'était le privé qui le faisait : un élève en prépa publique coûte à la collectivité plus de 14 000€ par an, alors que les frais de scolarité s’élèvent à 7 500€ chez Ipesup.
La baisse du pouvoir d'achat ne tient pas seulement à la lourdeur de mécanismes juridiques et fiscaux qui découragent les entrepreneurs à produire davantage, ou à l'inflation de l'immobilier, des loyers et de l'essence. Le poids de la Sécurité sociale s'avère aussi insupportable, alors que la santé est supposée gratuite. Une étude de Georges Lane, professeur à l'université Paris-IX-Dauphine, publiée par Les Contribuables Associés et révélée par Valeurs actuelles, fait apparaître l'ampleur des prélèvements. En additionnant les cotisations du salarié et de son employeur, toutes deux prélevées sur la valeur du travail effectué, Lane constate, sans être démenti, qu'une personne qui gagne le smic (1 341,03 euros brut ; 1 053 euros net) verse en fait 609 euros par mois à la Sécurité sociale ! Pour sa seule assurance-maladie, cette personne paie 32% de plus que ce qui lui est reversé : un racket, rendu illisible par la complexité des versements.
27.12.07
Il n'y a rien à attendre de Sarkozy ou de la politique
Extrait:
Tout pouvoir repose d'abord et avant tout sur l'oppression des créateurs payeurs d'impôts par la force et la tromperie, au profit d'une classe de parasites receveurs d'impôts. Une armée de bureaucrates officiels maintient le pouvoir officiel, prélevant et répartissant l'impôt, opprimant les citoyens sous des réglements abrutissants, punissant ceux qui veulent échapper à l'extorsion et l'oppression. Une autre armée de commissaires politiques officieux (fausses associations grassement subventionnées, journalistes privilégiés, enseignants nationalisés) cultive les sources du pouvoir en propageant les idéologies victorieuses; une troisième armée, de socialement proches (criminels) actifs, crée la pression ordinaire contre les citoyens opprimés, et les jette dans les rets du seul secours qui leur est autorisé, le Pouvoir politique (toute tentative de créer une alternative à son monopole étant plus sévèrement réprimée qu'aucun crime). Enfin, une dernière armée, faite de petits privilégiés oisifs (syndicalistes, chomeurs, étudiants en rien, etc.) fera des coups de mains illégaux mais jamais sanctionnés contre tout opprimé qui voudrait se révolter: démonstrations de force, grèves, blocages, sabotages, vandalisme. Les travailleurs productifs, les créateurs de richesse, sont opprimés. Les parasites improductifs, les destructeurs de richesse, sont privilégiés. Par la tromperie idéologique, les rôles d'opprimés et privilégiés sont confondus voire inversés dans l'esprit de la majorité, et le pouvoir se perpétue. Le pouvoir est le contraire de la liberté, la politique s'oppose à l'économie. Il n'y a rien à attendre d'un bon homme politique, et aucun espoir de voir au pouvoir un mauvais homme politique.
26.12.07
22.12.07
L'absurdité de la droite en matière de Sécurité sociale
Voilà un monsieur qui veut "éduquer" tout le monde, si on l'écoute. "Superstition constructiviste !" aurait dit Hayek : "cette personne imagine qu'elle en sait plus qu'elle n'en connaît en réalité".
Faut oser le dire : "les malades ne doivent pas être les payeurs". Pourtant on suppose bien qu'ils ont cotisé, s'ils ont le droit d'être remboursés ? Donc ils sont forcément les payeurs, d'une manière ou d'une autre.
Il faudrait sans doute un monde où seules les personnes en bonne santé cotisent (puisque ce n'est pas bien de faire payer les malades). Mais alors, quel intérêt de cotiser, si on est toujours en bonne santé ? Il y en a qui devraient prendre des leçons de logique...
20.12.07
Dossier sur la Sécurité sociale dans France Soir : gaspillages et trou béant
Pour les gaspillages, un exemple choc : l'appareil d'assistance respiratoire (pour ceux qui souffrent d'apnée du sommeil) revenant à la SS plus de 4000 euros en location alors qu'à l'achat il coûterait 4 fois moins. Calculez l'économie potentielle sur les 60000 personnes concernées...
Georges Lane, inlassablement, rappelle la gestion opaque de la SS, qui cache le prix du travail, le coût des cotisations prétendument sociales. Rendre au smicard ses cotisations augmenterait son salaire de 57,8% (26,6% si on lui rendait seulement ses cotisations maladie). Il préconise de donner le choix aux salariés, de façon à ce qu'ils puissent aller vers les assurances privées s'ils le souhaitent.
France Soir se demande si ce "système à l'anglo-saxonne" va faire son apparition en France... Il y a fort à parier que l'inénarrable Attali n'y est pas favorable...
19.12.07
Misère de la politique et du carlabrunisme...
Il délaisse déjà Kadhafi et s'affiche avec Carla Bruni, qui d'après Bild serait 13 cm plus grande que lui.
Comme elle mesure 1m76 (un petit coup de Google "Carla Bruni mensurations"), on en déduit que Sarkozy mesure... 1m63 sans talonnettes ! Voilà ce que c'est qu'un grand homme... Plus petit que Napoléon qui mesurait 1m68 ("cinq pieds deux pouces trois lignes" d'après son valet Constant).
En tous cas ça évite de parler de la multitude de sujets qui fâchent, notamment le pouvoir d'achat. J'attends le 15 janvier de voir ce qu'Attali va nous sortir de son chapeau pour sortir de l'hibernation de la croissance...
18.12.07
16.12.07
Enfin la flat tax !
15.12.07
Gloire et honneur à notre hôte, son Excellence Mouammar Kadhafi
14.12.07
Les Français malades de la Sécurité sociale
_____
Eh bien il n'est pas mal du tout, ce petit dossier de 5 pages.
Georges Lane y fustige la distinction fallacieuse entre cotisations employeur et salarié, et y donne des chiffres : le salarié gagnerait 26% de plus sur son salaire actuel (le net bien sûr) si on lui rendait les cotisations d'assurance-maladie volées par la SS (en v'là du pouvoir d'achat, en v'là !).
Puis le journaliste rappelle les inepties de la réforme et parle de ceux qui quittent la SS. Il cite Edouard Fillias qui a quitté avec fracas et a récolté en échange des ennuis judiciaires : "huissiers, saisies sur son compte, menaces de procès" (il a promis sur son blog de s'expliquer sur sa situation actuelle).
L'initiative de Michel Boutaric est évoquée et son site www.sesoignerlibrement.com. Je n'imaginais pas que ça représentait des centaines de modules et des centaines de milliers de chiffres...
Et le dossier se termine avec un portrait de Monsieur anti-Sécu, Claude Reichman.
Si les
13.12.07
sesoignerlibrement.com
Le calcul de ce qu'on peut gagner à se libérer de la SS m'a paru exact (dommage que le mode de calcul ne soit pas explicité). Dommage aussi que la newsletter prévue ne soit pas diffusée par email.
11.12.07
Etudes et dossiers
- chez Contribuables Associés, la monographie de Georges Lane : combien nous coûte, à vous et à moi, la Sécurité sociale ?
- dans le Cri du Contribuable de décembre, un dossier sur la Sécurité sociale française : la France a mal à la Sécu.
10.12.07
La Sécurité sociale et comment s'en sortir
C'est le livre de Georges Lane que je lis actuellement, et qui peut être commandé en ligne.
On y reconnaît aussi la "patte" de François Guillaumat, avec son style si typique...
Le livre examine la façon dont les politiciens ont prétendu traiter la "question sociale", les résultats de ce traitement, les mythes entretenus, et les pistes de solution.
J'en reparlerai forcément au fil de ma lecture.
8.12.07
Briser les tabous de la Sécurité sociale antisociale
Je conteste cependant une approche uniquement financière de la question. La Sécurité sociale coûte outrageusement cher non pas par une malédiction française, mais parce qu'elle est intrinsèquement immorale, puisqu'elle déresponsabilise tout le monde en soumettant le bien nommé assujetti à une double (ou triple ?) contrainte psychologique : tu dois payer, tu n'as pas le choix de ton assurance santé, et tu dois consommer modérément. Le déficit et la dette ne sont que des conséquences logiques de cette immoralité institutionnalisée.
6.12.07
De la poursuite de la gabegie étatique en matière de Sécurité sociale, avec le DMP...
On savait que le "carnet de santé" de la réforme Juppé avait coûté la bagatelle de 38 millions d'euros avant de finir dans les poubelles des
On n'ose demander combien a coûté le DMP (dossier médical piratable, d'après les mauvaises langues). Rue89 s'est penché sur le sujet : dossier médical partagé: un fiasco fort peu médiatisé.
5.12.07
Sécurité sociale à vendre : Nekkaz veut-il renflouer le Titanic ?
Je n'ai pas de conseil à donner à Rachid Nekkaz, mais il ne devrait pas avoir de mal à trouver une utilisation plus judicieuse de ses 500.000 €...
A moins que, quand la faillite sera consommée, ce qui ne saurait tarder, il veuille réaménager les locaux pour en faire un "Mémorial de la SS française", pour rappeler les méfaits de cette organisation malfaisante ?
4.12.07
Dentistes en colère dans le Poitou : quitter la Sécurité sociale est la solution
03/12/2007 | 19:30 par Marie-Agnès CORDIER
Dentistes poitevins assurés en Grande-Bretagne – France 3 Limousin Poitou Charentes
L'URSSAF les assigne devant le Tribunal des affaires de la Sécurité sociale
Depuis un an, trois dentistes de l'agglomération poitevine ont choisi d'être affiliés à une assurance privée britannique. Mais la Sécurité sociale ne l'entend pas de cette oreille et leur réclame des comptes
Tarifs concurrentiels en Grande-Bretagne
Les actes de leurs patients continuent d'être remboursés par la Sécurité sociale
Lundi 3 décembre 2007 : c'est le 4 décembre que sont convoqués trois dentistes poitevins devant le Tribunal des Affaires de la Sécurité sociale, pour ne pas avoir payé depuis près d'un an leur cotisation à la Sécurité sociale. Les praticiens se réclament d'une législation européenne qui laisserait le libre choix de l'assurance des hommes de l'art. Leur choix s'est effectué au vu de l'augmentation de cotisations dont le calcul est à présent réalisé sur des bases différentes de ce qui se faisait avant : là où la Sécurité sociale leur réclame aujourd'hui 14 000 € par an (contre 1 500 € par an antérieurement) , ils ne paient que 2 300 € en Grande-Bretagne. Les dentistes précisent qu'ils restent conventionnés avec la Sécurité sociale et que de ce fait, il n'y a aucune répercussion de leur choix sur le remboursement des actes de leurs patients. Il y auraient actuellement 5000 dentistes dans ce cas de figure en France. Affaire à suivre...
Interviews de la vidéo :
Vincent Moreau, chirurgien-dentiste
Christian Yeni, chirurgien-dentiste
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Et je retranscris ci-dessous la vidéo pour ceux qui ne pourraient la lire.
Transcription de la vidéo « Dentistes poitevins assurés en Grande-Bretagne » (France 3 Limousin Poitou Charentes)
Vincent Moreau :
- On reçoit des huissiers au cabinet régulièrement qui nous amènent des contraintes…
Voix off :
Vincent Moreau ne compte plus les injonctions de payer émanant de l’URSSAF de la Vienne. Ce chirurgien-dentiste est considéré comme un hors-la-loi par l’institution : depuis décembre 2006 ce praticien ne paye plus ses cotisations à la Sécurité sociale, il a choisi de prendre une assurance britannique. Objectif : faire des économies.
Vincent Moreau :
- Je suis passé, pour la cotisation d’assurance-maladie simplement personnelle, qui me couvre moi et ma famille, c’est à dire mes 3 enfants et mon épouse, d’une cotisation annuelle de 14000 euros par an à une cotisation d’environ 3500 euros par an pour des prestations meilleures.
Voix off :
Ce dentiste n’est pas un cas isolé, dans la Vienne, 4 d’entre eux ont fait ce choix d’une assurance à l’étranger. Ces professionnels de la santé s’appuient sur la législation européenne. Ils estiment que la directive datant de 2001 définit la fin du monopole de la Sécurité sociale. Ce choix d’une assurance maladie personnelle n’aurait aucune conséquence pour leurs patients.
Christian Yeni :
Notre assurance personnelle, assurance d’assurance maladie, n’a rien à voir avec la convention et le remboursement des patients. Tant que nous ne sommes pas déconventionnés, ce qui n’est pas à l’ordre du jour, nos patients sont remboursés sur la base du tarif de convention.
Voix off :
Ironie de l’histoire, le cabinet dentaire se situe à quelques mètres de la Sécurité sociale. L’URSSAF de la Vienne n’a pas souhaité répondre à nos questions, invoquant le droit de réserve à la veille du procès. Néanmoins sur le site internet de la Sécurité sociale un texte du ministère réaffirme l’obligation d’affiliation pour toutes les personnes qui travaillent et résident en France, la peine maximale encourue pour non respect de cette règle est de 6 mois d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.
3.12.07
Attention, un dangereux libertarien est en liberté...
La gestion de l'État demeure anonyme, impersonnelle, et elle est le fait, réellement, vraiment, authentiquement, d'irresponsables. Pourquoi cela? Parce que gérer l'argent public, celui des impôts, des taxes et des dîmes, c'est gérer un argent qui n'est à personne, puisqu'il est à tout le monde, et donc, c'est aussi ne rendre des comptes à personne.Il s'agit bien sûr d'Aphatie dans son billet d'aujourd'hui.
2.12.07
Comment choisir son assurance-maladie
Les Français qui ont pu échapper au Moloch ont pourtant à leur disposition un choix de contrats chez les assureurs privés. Mais le Sécuraptor gallicus veille au grain...
1.12.07
30.11.07
Sarkozy, entre impuissance et gesticulation précoce
D'abord il reconnaît l'échec de sa "politique" de sécurité et l'inefficacité de sa police monopolistique payée avec l'argent volé au contribuable. Il fallait l'entendre se lamenter sur l'insécurité croissante dans le pays, entre crime dans le RER, émeutes de banlieue, professeurs agressés, attaques contre les policiers, trafics dans les cités... Il dressait son propre réquisitoire !
Il faut dire que traiter les problèmes légués par le XXe siècle avec des solutions du XIXe c'est se mettre dans une impasse (il n'a même pas la ressource, comme au XIXe siècle, de faire "tirer sur la canaille", car tout le monde est à l'affût de la moindre bavure). Nous autres, anarcho-capitalistes, avons bien des solutions à proposer, mais elles ne sont pas compatibles avec l'existence d'un président des fonctionnaires, ni de monopoles étatiques, alors on les garde pour le XXIIe siècle...
Quant au volet économie, c'est encore pire. Il n'a pu sortir de sa manche que des ficelles usées - qui, il faut le reconnaître, ne lui coûtent pas grand chose : déblocage des fonds de participation (comme en 2004), RTT monnayables, mesurettes sur le logement. Le pire est évidemment le système public de caution pour les locataires et la conférence "sociale" en décembre avec des syndicats crapuleux qui ne représentent qu'eux-mêmes. C'est la continuité du bon étatisme soviétoïde bien franchouillard que personne ne nous envie. Les remarques de Chevallier sur ce plan sont pertinentes.
Après 6 mois perdus pour le pays (mais pas pour lui, qui doit trouver la place bonne), Sarkozy sera-t-il Gorbatchev, ou Kerenski ? Sera-t-il rattrapé par la faillite avant de terminer son mandat ? Vous le saurez en suivant de près les événements politiques des années à venir. Moi j'ai des choses plus sérieuses à faire.
29.11.07
Une nouvelle escroquerie : l’arnaque elbonienne à la sécurité sociale (social security elbonian scam)
Proposition confidentielle d’affaire exceptionnelle
Cher ami solidaire et citoyen,
J’imagine que cette missive viendra à vous comme une surprise. Je suis son Excellence Saprophyt-Pamal, fils aîné du regretté prince Tumpik Toumessou d’Elbonie du Nord, assassiné il y a dix ans par la junte militaire du général Moaossi Jeuhtouch.
Ici, en Elbonie du Nord, le peuple avait une Sécurité sociale solidaire socialiste (SSSS) instaurée après la Révolution Nationale du maréchal Francisk-Tépain. Cette organisation révolutionnaire collectait ses fonds par des cotisations bénévoles levées par la force sur la population travailleuse qui avait survécu à la rébellion antimondialiste du Sentier Obscur et à l’épidémie de hertétite aiguë (« bacteria RTT coli » non génétiquement modifiée).
Avant le coup d’état de l’usurpateur Moaossi Jeuhtouch et l’instauration du nouveau régime général militaire de Sécurité sociale, les sommes collectées par la SSSS se montaient environ à 1 000 000 000 000 (mille milliards) de EF (elbonian frisbees), soit cent millions d’euros de votre monnaie. Cette somme est toujours consignée dans un compte helvético-elbonien autrefois géré paritairement par les syndicats elboniens, par le ministère du Patriotisme économique et le ministère de la Santé à Une Vitesse.
J’ai besoin de votre aide pour débloquer cet argent et le garder par devers moi avant que le gouvernement d’Elbonie du Nord le découvre et le dépense en abus de biens sociaux et en projets ministériels surnuméraires et pyramidaux, comme de refinancer Air Elbonie, Rail Elbonie, Bus Elbonie ou de payer les pensions des privilégiés du régime spécial Moaossi Jeuhtouch.
Avant d’être assassiné par la rébellion, mon père - que saint Malaclypse ait son âme - m’a remis les codes qui me permettront de transférer, avec l’aide de fonctionnaires fidèles à l’ancien régime, ces sommes sur votre compte, si vous l’acceptez, contre un pourcentage de 20% du montant total pour votre dérangement regrettable, intempestif et disproportionné.
Nous pourrons débuter le transfert dès que vous nous enverrez :
- votre nom et adresse complète
- vos coordonnées bancaires (numéro de compte, nom de la banque)
(Cette affaire étant parfaitement saine, légale et profitable, votre numéro de sécurité sociale n’est pas utile pour la transaction.)
Le transfert sera labellisé par notre soin comme « péréquation libératoire de la contribution sociale discrétionnaire du peuple elbonien ». Nous vous reverserons votre part après juste rémunération des intermédiaires et des représentants des syndicats elboniens en exil.
Merci sans attente de votre réponse urgemment espérée.
Puisse les flots boueux de l’Elbonie épargner votre honorable cabane et puisse le gyrophare de la Solidarité elbonienne resplendir toujours dans votre kolkhoze !
son Excellence Prince Saprophyt-Pamal Toumessou
Banque Centrale d’Elbonie
666-314-159-2653
28.11.07
Le meilleur système du monde... en concurrence ?
Dr SARLIN J-J: Sans réformer notre protection sociale que certains croient encore la meilleure du monde alors qu'elle nous coûte une fortune, ne pensez-vous pas que la mettre en concurrence avec des assurances privées, par la fin de son monopole tel que prévu par la Commission européenne, est un des moyens incontournables pour libérer la croissance et améliorer le pouvoir d'achat ?Passons sur la SS la "meilleure du monde" (c'est vrai qu'il est impossible de faire mieux du point de vue du racket). On notera, si on veut rester optimiste, qu'Attali admet que "beaucoup est à faire". Il est évident que la seule marge de manœuvre aujourd'hui consiste à diminuer les charges asociales qui sont écrasantes - c'est ce qu'a dû faire Sarkozy avec les marins-pêcheurs, ce qui a aussitôt été dénoncé par les cloportes de la CNAV. Je crains cependant que les mesures proposées soient totalement dérisoires étant donnée l'ampleur du problème.
jacques_attali: Elle est déjà en concurrence et elle est toujours la meilleure du monde, même si elle coûte légèrement plus cher que celle des autres. Beaucoup est à faire sans démanteler ce qui est un des socles de la justice sociale.
Dr Faraj CHEMSI: Vous n'êtes pas sans savoir que le principal boulet de l'économie française, de la croissance, de la balance commerciale sont les charges sociales pesant sur le travail. Deux directives européennes définitivement transposées dans le droit français permettent à chacun de se désaffilier de la Sécu française, de s'assurer mieux et beaucoup moins cher et ainsi augmenter le pouvoir d'achat des petits salaires. La fin effective du monopole de la Sécu n'est-elle pas un facteur en faveur de la croissance ? Réponse non-langue de bois exigée. Merci
jacques_attali: Même réponse. La commission aura un avis très précis sur la question. Il n'est pas encore temps pour moi de le dire.
Au fait, si quelqu'un a une définition claire et nette de ce mythe à l'usage des altercomprenants qu'est la "justice sociale", je prends ! (tiens, on dirait que la réponse est dans la question)
Non aux violences policières !
Il y a certes la violence des "jeunes", mais elle n'est rien auprès de la violence policière, celle qui maintient le régime crypto-soviétique actuel en place, avec son insécurité institutionnalisée, l'Insécurité asociale, premier extorqueur de fonds de France. Une violence bien pire, puisqu'elle est intériorisée par les gens, qui croient de plus que la police est là pour les défendre, et que leurs impôts servent à quelque chose. Mais l'argent volé ne profite jamais, qu'à ceux qui le volent.
27.11.07
Arnaque à la Sécu
24.11.07
23.11.07
Un pas de plus vers l'abîme...
Economie / France
La Tribune.fr - 23/11/07 à 12:08
Finances publiques
Le budget de la Sécurité sociale table sur un déficit 2008 de 8,8 milliards d'euros.
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008 a été définitivement adopté ce vendredi par le parlement. Il met en place une contribution sociale sur les stock-options, à partir de 2011, et instaure les franchises médicales.
Le parlement a adopté définitivement ce vendredi le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008. Le texte prévoit de ramener de 11,7 milliards d'euros en 2007 à environ 8,8 milliards d'euros en 2008 le déficit du régime général de la Sécurité sociale.
22.11.07
Adnonsense orienté altercomprenants...
Inutile de cliquer, ça ne rapporte rien, ni aux sites visités, ni à moi. Comme indiqué, ça ne concerne que les gogols, ceusses qui ont été bien formatés par l'EducNat et vivent leur petite vie d'assisté en braillant de temps à autre dans les manifs, histoire d'exiger par la force ce qu'ils ne peuvent obtenir par leur (manque de) capacité...
20.11.07
Syllogismes de l'amertume ferroviaire
Jean-Louis Caccomo le rappelle, les retraites sont dans l'impasse : "l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général n’y changera rien, car les régimes spéciaux vont intégrer un régime potentiellement condamné".
Aussi, quand on voit la difficulté à changer à la marge l'usine à gaz franchouillarde, on se dit qu'il n'y a plus d'espoir, sauf à espérer une faillite rapide plutôt qu'une longue agonie.
A quelque chose malheur est bon. Avec ces grèves, je voyage gratuitement, et je peux attendre les rares RER qui passent en relisant les Syllogismes de l'amertume de Cioran :
Quelle tristesse de voir des grandes nations mendier un supplément d'avenir !
Au contact des Français, on apprend à être malheureux gentiment.
Dans la stupidité il est un sérieux qui, mieux orienté, pourrait multiplier la somme des chefs-d'œuvre.
17.11.07
16.11.07
Brèves
Avec ces grèves, l'État récolte ce qu'il sème. Il sème l'irresponsabilité, il récolte la violence. A force d'être là où il ne devrait pas être (les transports, l'enseignement - et bien sûr la santé, mais la question n'est pas là aujourd'hui), il dresse en face de lui des irresponsables, qui savent que personne n'est en réalité comptable de l'argent volé au contribuable.
Le maintien des privilèges les plus arbitraires est donc justifié : au nom de quoi l'État pourrait-il le refuser ? Les politiciens sont les premiers à s'octroyer des privilèges aux dépens du cochon de payant qui a eu l'idée saugrenue de rester dans ce pays de cleptocrates. Ils ne peuvent rien refuser à des gens aussi immoraux qu'eux.
Ron Paul, l'homme qui monte
Ron Paul, c'est le candidat anti-système, mille fois plus libéral que n'importe quel homme politique français. Il veut rejouer V For Vendetta aux États-Unis, il a des supporters partout sur Internet, et même en France. Il est probable que ce ne soit qu'un feu de paille et qu'il finisse étouffé par le système, mais on a le droit de rêver un peu.
Félicitations à mon supermarché
Le supermarché où je vais faire mes courses habituellement a réussi l'exploit d'avoir une journée entière dans son rayon librairie le livre Etre riche : un tabou français d'Eric Brunet. Ça n'a pas traîné : il a vite été remplacé par une dizaine de livres sur Che Guevara et plein d'autres bouquins antilibéraux. C'est ça aussi la loi du marché : les cochons aiment les cochonneries, il faut donc leur en vendre, on ne peut en blâmer le vendeur.
14.11.07
"Caves" du privé, les privilégiés vous emmerdent ! Et vive la Grève !
Le cave ne se rebiffe pas, malgré ce qu'en disait Audiard. Il est là pour subir, pour raquer. C'est une victime, il n'est jamais du côté du manche. "L'honnêteté, ça se paye" (Audiard, justement, dans "Le cave se rebiffe").
Sans lui, sans le cave, qui en France est docile voire consentant, la kleptocratie étatique, la racaille syndiquée et la vermine politique qui sont aux commandes du pays devraient faire face à la crise d'identité la plus terrible qui puisse leur arriver : car un bandit sans victime n'est plus un bandit, un parasite sans hôte parasité n'est plus un parasite, un monopoleur sans client n'est plus un monopoleur.
Les privilégiés ont bien raison : dans la France sarkosocialiste de 2007, faut vraiment être con (autre sens du mot "cave") pour travailler 35 heures et souvent bien davantage, avoir un salaire fixé par le marché (une fois retranché ce que le vol social appelé sinistre SS vous prélève) plutôt que fixé par d'autres collègues fonctionnaires, partir à la retraite après 40 ans de travail (41 ans en 2012) pour toucher (si les caisses ne sont pas vides d'ici-là) la moyenne des 25 meilleures années de salaire. Et tout ça sans aucune sécurité de l'emploi !
- Attention, les zusagers, c'est Bébert, agent RATP syndiqué qui vous cause (spécialiste du congé maladie, 27 ans de turf, bientôt à la retraite).
C'est vrai que faut être un vrai cave pour travailler dans le privé alors que le secteur
Non, vraiment, moi je crois que les caves méritent bien ce qui leur arrive. D'ailleurs, ils le savent, voyez : ils ne se rebiffent pas, ces cons.
Ils ont intérêt, ceux qui se rebifferont seront catalogués comme fascistes, voire libéraux, et subiront les représailles de notre service d'ordre payé avec l'argent des
Nous autres,
Aujourd'hui et dans les jours qui viennent, en raison d'une grève d'une certaine catégorie de
C'est toujours le plus fort (nous) qui commande aux caves, et c'est bien normal !
Nous on grève, et eux qu'ils crèvent !
11.11.07
Les poilus ont du poil aux pattes !
- Médailles et honneurs : de la fumisterie !
- La Légion d'honneur ? Ils peuvent se l'accrocher quelque part !
- Je refuse ces obsèques nationales.
9.11.07
Un dentiste au tribunal
Philippe FRIEH
Le docteur Gayet, chirurgien-dentiste à Vienne, est convaincu de son bon droit : il souhaite quitter la sécurité sociale pour un organisme privé et a cessé de régler ses cotisations à l'Urssaf, qui a sollicité sa convocation la semaine prochaine devant le tribunal des affaires de sécurité sociale (TASS) de Vienne.
L'organisme d'encaissement de la sécurité sociale vient en effet de saisir le TASS (tribunal des affaires de sécurité sociale), devant lequel ce chirurgien-dentiste est sommé de s'expliquer le 15 novembre.
Le praticien, qui exerce à Vienne depuis 1980, est entré en guerre contre le système de la sécurité sociale française, depuis qu'il a tout bonnement manifesté son intention de la "quitter" pour s'assurer auprès d'une société d'assurance européenne : « Fin 2006, j'ai averti l'Urssaf que je cotiserai désormais auprès d'une caisse d'assurance anglaise ». La motivation du docteur Gayet, qui, à 51 ans, a encore une bonne quinzaine d'années de travail devant lui, « est évidemment financière », puisqu'il nourrit l'espoir, par ce biais, de diminuer ses charges. D'autant qu'une nouvelle convention dentaire a récemment modifié à la baisse la participation de l'assurance maladie aux cotisations sociales des praticiens, dès lors qu'ils présentaient un taux de dépassement de leurs honoraires trop élevé.
« Toute personne qui vit et travaille en France est tenue à un régime obligatoire »
Courroucé par l'étroitesse du système « on n'est plus une profession libérale », Georges Gayet a décidé de claquer la porte de l'Urssaf, en appuyant ses démarches sur des directives européennes. « D'après les textes européens, transposés aux textes français, j'en ai le droit », affirme le chirurgien-dentiste. Selon lui, « le monopole de la sécurité sociale a bien été abrogé et elle a été mise en concurrence ».
À l'Urssaf, on s'en doute, on n'est pas d'accord. « Cette personne, qui se doit de cotiser auprès de la branche profession libérale de l'Urssaf, a peut-être espoir de payer ses charges en Angleterre, mais c'est totalement impossible », explique un membre du conseil d'administration. « Toute personne qui vit et travaille en France est toujours tenue à un régime obligatoire, celui de la sécurité sociale », ajoute Caroline Zinni, directrice de la Caisse primaire d'assurance maladie de Vienne, alimentée par l'Urssaf pour le financement des prestations du régime général de la sécurité sociale (voir en "Repères"). « Les directives européennes, qui ne remettent aucunement en cause le monopole de la sécurité sociale, ne concernent que les assurances complémentaires, type mutuelles », précise-t-elle.
« Faux ! », relève le dentiste, qui entend dénoncer une interprétation des textes selon lui couverte en haut lieu.
Le docteur n'ira pas au TASS
Ne percevant plus ses cotisations, l'Urssaf a lancé la procédure habituelle : rappel, mise en demeure et convocation devant le TASS de Vienne. Un appel à la barre auquel Georges Gayet ne va pas répondre. Il ne croit pas à l'objectivité d'une juridiction où « la sécurité sociale serait juge et partie » et va donc adresser une "requête en suspicion légitime" des magistrats du TASS pour démontrer leur incompétence en la matière. Très confiant, il espère pouvoir s'expliquer devant une juridiction de droit commun. « Je crois en la justice de mon pays », allègue-t-il.
Du côté de l'institution, on estime que l'heure n'est pas à la révolution, comme l'atteste Caroline Zinni : « Si on verse dans les assurances privées, c'est la fin d'un principe simple, celui de la solidarité. Et ce choix n'a pas encore été fait par la Nation ».
REPÈRES
COMMENT ÇA MARCHE ?
L’Urssaf (union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales) est l’organisme de collecte des cotisations et contributions sociales. Les sommes récoltées (322,8 milliards d’E en 2006) servent à financer les prestations du régime général de la Sécurité sociale : soins médicaux, indemnités d’accidents du travail, retraites, allocations familiales. Les ressources de la sécurité sociale sont principalement constituées de cotisations patronales et salariales, de la CSG, la CRDS sur les revenus d’activités, des contributions sur les revenus deremplacement et du patrimoine, et de taxes diverses, mises à destination des caisses prestataires.
LA FIN DU MONOPOLE ?
Quelques milliers de Français se sont déjà engouffrés dans la brèche et souhaitent “quitter” la sécurité sociale pour souscrire des assurances privées, auprès d’organismes assureurs établis dans d’autres pays de l’Union européenne. Parmi eux, quelques chirurgiens-dentistes, dont le chef de file est le docteur Claude Reichman, président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS). Comme le docteur Gayet, ils s’appuient sur des textes européens qui stipuleraient la fin du monopole français de la sécurité sociale. Selon la Sécurité sociale, les personnes qui cesseraient de cotiser à l’Urssaf s’exposent pourtant à des sanctions financières et à des poursuites pénales.
L’ordre départemental des chirurgiens-dentistes, dont l’avis a été sollicité, n’a pas souhaité s’exprimer sur le sujet, pour « des raisons d’ordre déontologique ». L’ordre national des chirurgiens-dentistes, pour sa part, s’est positionné contre les démarches d’abandon de l’affiliation à la sécurité sociale. [Note de Laure : ah, syndrome de Stockholm, quand tu nous tiens...]
8.11.07
De quelques noms d'oiseau pour le patron des fonctionnaires
Le premier des fonctionnaires, bien avant son CDD de 5 ans à l'Elysée, avait déjà un grand nombre de surnoms affectueux. Resse en rajoute d'autres bien trouvés : Speedy gonz à l'aise, "J'essuie partout", l'Agité du Local...
A cette longue liste (parmi lesquels : le Gesticulateur précoce, ou Nabot-léon), je proposerais bien, si je ne craignais l'outrage à chef d'Etat : Achille Talonnette (aïe, déjà trouvé), l'Hercule-défouraille, le Sarkophageur, le Sarkopte de la Gaule, le Hongrois rêvé...
6.11.07
Paroles de juge...
Quand les propos privés du juge sont en contradiction avec les arrêts qu'il rend...
- Sur le fond je vous donnerais raison, mais... je ne peux pas !
- Je sais bien que les directives européennes s'appliquent en bloc, mais...
- Moi aussi, comme vous, j'en ai assez de ce système, mais c'est les politiques qui bloquent...
Quelque part, je ne sais où, un certain Charles de Secondat, baron de la Brède et de Montesquieu, se retourne dans sa tombe en entendant parler de "séparation des pouvoirs"...
4.11.07
30.10.07
Martine quitte la Sécu (à moins que ce soit l'inverse)
27.10.07
Auteurs, auteures, blogueurs, blogueuses...
Auteurs libéraux ou libertariens : vous avez écrit un livre sur un sujet quelconque, envoyez-le moi, j'en ferai une recension. Je suis une lectrice insatiable.
Politiciens, politiciennes : vous êtes un peu masochistes, vous aimez qu'on dise du mal de vous. Laissez-moi vos coordonnées et votre résumé de carrière, je vais m'occuper de votre cas.
26.10.07
Deux livres noirs pour les enfants
Je connais les deux livres. A votre avis, dans lequel y a-t-il le plus de morts ?
25.10.07
Réponse à quelques questions en commentaire
je decouvre le site je comprend tout à fait ton point de vue qui vise à dire que la securité sociale etant trop chère il faut etre libre d'en changer. cependant le principe de base de la sécurité sociale est l'égalité des soins. Sachant que tout le monde ne pourra se payer une assurance, que certains ayant des maladies chroniques devront payer plus cher(client non rentable), que proposes tu pour conserver une égalité des soins?
Le problème n'est pas seulement le coût de la SS. Elle est coûteuse parce qu'elle est inefficace, et elle est inefficace parce qu'elle est immorale, puisqu'elle oblige à cotiser au "monopole" tout en délivrant des services sur lesquels on n'a aucune prise (pas de contrat). Si on m'oblige à cotiser sans choisir auprès de qui et sans me dire en échange de quoi, on nie ma liberté et la responsabilité qui va avec, donc je n'ai aucun scrupule à abuser et à truander autant que je peux. C'en est arrivé à tel point qu'aujourd'hui une assurance santé privée est moins chère que la SS, y compris pour un smicard (voir mon étude "la légende rose de la SS").
Quant à l'égalité des soins, je voudrais savoir ce qu'on entend par là. Pouvez-vous empêcher le milliardaire d'être mieux soigné que le smicard ? Non, c'est impossible (sauf à rétablir complètement l'URSS, et encore là aussi il n'y avait pas égalité de soins entre la nomenklatura communiste et le reste des gens). Voudriez-vous soigner le smicard aussi bien que le milliardaire ? Oui, moi aussi, mais c'est impossible (qui va payer la chambre de luxe dans l'hôpital et l'appareillage médical de pointe et le grand professeur qui se déplace ? - parce que ça, ça existe, y compris en France).
La première chose à faire est de séparer ce qui relève de la solidarité de ce qui relève de l'assurance (la SS essaie de faire les deux à la fois, mais échoue lamentablement sur les deux plans). La solidarité ne concerne pas 50% des personnes, mais un faible pourcentage ; elle pourrait être assumée dans un premier temps par l'Etat (c'est déjà fait par la CMU), puis par la solidarité privée, plus efficace (il y a plein de gens à la CMU qui ne devraient pas y être, la fonction crée le besoin).
Le "client non rentable" n'existe pas : il est créé en fait par la SS, qui interdit de s'assurer en-dehors de son monopole. Si vous aviez une assurance santé privée dès la naissance, les handicaps ou problèmes graves qui pourraient vous arriver par la suite seraient couverts par l'assurance. Aujourd'hui, quand ça arrive, vous êtes obligé de vous en remettre à la SS et à son arbitraire complet (car pas de contrat d'assurance : la SS dérembourse sans prévenir ou rembourse au cas par cas selon son bon vouloir, voir par exemple ce cas récent d'anophtalmie bilatérale).
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nicoimg a ajouté un nouveau commentaire sur votre message blog "Toi aussi, participe à une action citoyenne, viens..." :
désolé je fais le francais moyen mais libéraliser l'école c'est encore et toujours un moyen de faire des économies sur les frais de l'état d'accord. Mais honnetement ca contribuerait pas à des inégalités dans l'éducation? Des écoles chères pour les parents qui ont les moyens et d'autres moins chères pour les plus pauvres? ces inégalités n'existent pas encore désolé je suis passé par le public j'ai fait médecine. ce système marche encore. j'aimerais donc savoir ce que tu proposes pour conserver l'égalité dans la scolarité avec des profs au rabais sans moyens et d'autres avec gros budget.
"Des écoles chères pour les parents qui ont les moyens" ne permettront pas à un élève riche mais idiot ou fainéant ou les deux d'aller très loin dans ses études. Au contraire, si on imagine que l'enseignement est complètement privatisé, les écoles chères essaieront d'attirer les bons élèves (riches ou pauvres, peu importe), quitte à faire des rabais pour les pauvres, et de se débarrasser des élèves riches mais insolents, agressifs ou mauvais élèves, qui entachent leur réputation. Ajoutons que les entreprises pourraient accorder des bourses pour les élèves pauvres (c'est aussi ce que fait l'Etat) en contrepartie d'un engagement d'embauche (l'Etat fait ça aussi pour les élèves de certaines grandes écoles). L'Etat encourage les élèves méritants quand ça l'arrange, les entreprises, fondations, écoles privées, etc. pourraient très bien le faire elles aussi si elles n'en étaient pas empêchées.
Certes le riche fainéant pourra toujours, comme aujourd'hui, faire une thèse sur la poterie mérovingienne et obtenir un diplôme quelconque, mais ça ne l'aidera pas à mieux réussir dans la vie (comme aujourd'hui). En revanche, dans le système actuel, le pauvre méritant a beaucoup moins de chances de réussir que le fils de prof ou celui qui habite un bon quartier, la carte scolaire l'empêchant d'aller dans l'établissement qu'il veut et d'échapper au monopole.
Je suis donc pour une sélection sur le mérite très sévère : le seul critère doit être le mérite, et pour ceux qui sont méritants et pauvres on trouvera toujours des solutions, pas forcément étatiques.
Bien noter qu'on ne peut tirer aucune conclusion à partir de la situation actuelle des écoles privées en France, car la plupart sont "sous contrat" avec l'Etat et sont en réalité une annexe de l'école publique (profs payés par l'Etat, programmes scolaires identiques). D'ailleurs la carte scolaire leur profite directement et leur évite de faire des efforts pédagogiques ou autres, car les gens y mettent leurs enfants uniquement pour échapper à l'école publique de leur quartier, pas parce qu'elles seraient bien meilleures. On en arrive à ce paradoxe que je constate dans les beaux quartiers de la capitale : des professeurs médiocres et de bons élèves dans les écoles privées, de bons professeurs et des élèves moyens dans les écoles publiques.
De façon plus générale, tant pour la santé que pour l'éducation, l'affirmation des étatistes selon laquelle "si ce n'est pas public, les pauvres en pâtiront" fait partie des illusions que les étatistes entretiennent pour justifier leurs méfaits et forcer les gens à utiliser les monopoles publics. Heureusement que l'alimentation n'est pas un monopole de l'Etat sinon on mourrait tous de faim !
24.10.07
Pathétique Aphatie !
Deux acquis, issus de l'après guerre, structurent notre pacte social. Il s'agit de la solidarité face à la maladie, qu'incarne la Sécurité sociale. Il s'agit de la solidarité face à la vieillesse, qu'exprime le régime de retraites par répartition. Si nous voulons sauver ces deux piliers, qui expriment vraiment l'originalité du modèle français, alors tout l'effort politique doit être conditionné par cet objectif. Ceci suppose de réfléchir à la compétitivité des entreprises qui, performantes, créatrices de richesses, alimenteront en cotisations les deux institutions auxquelles nous tenons.Il prend le problème à l'envers : il ne s'agit pas de sauver la SS, puisqu'au contraire c'est elle, héritage communiste, qui nous enfonce et plombe la compétitivité des entreprises.
A lire la lettre de Faraj Chemsi au Figaro, chez Gontrand Cherrier :
Si les dirigeants de notre pays continuent de s'enfermer dans le mensonge, il me restera à regret l'autre choix, celui de m'expatrier comme beaucoup de mes confrères, comme deux millions de surdiplômés, comme de nombreux retraités.
La Sécurité sociale française prétend être la '' meilleure du monde '' alors pourquoi refuserait-elle l'énorme marché européen ?
La protection sociale est obligatoire, mais auprès de l'organisme de notre choix, tout comme pour l'assurance automobile.
23.10.07
Mickey : oui ; Môquet : non !
Capitaliste, courageux, sans âge, sans accointances avec les auteurs de génocides communistes ou nazis : c'est Mickey qu'il faudrait proposer en exemple à la nation.
Ah, zut ! Il n'est pas français...
20.10.07
Robert et Marcel au restaurant "Les Acquis Sociaux"
Un excellent conte du Psychothérapeute, dans la veine de Frédéric Bastiat, que je vous recommande : Robert et Marcel au restaurant. Il y a longtemps que je n'ai rien lu d'aussi percutant (à part les Lunettes à Frédéric) ! Bravo !
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"Et si qu'on prenait la langouste", s'exclame Robert, cheminot de son état.
"Ben, elle est pas au menu", lui répond l'ami Marcel, plus jeune, qui lui a choisi d'intégrer le corps prestigieux de la RATP.
" Et alors, qu'est ce que t'en as à foutre ?", lui répond Robert qui est dans la fonction publique depuis bien plus longtemps que Marcel. "Te tracasse pas, ici tu prends le menu à 10 € mais tu prends ce qui te plait à la carte" explique Robert.
Marcel est interloqué et regarde Robert en lui faisant remarquer que justement s'ils prennent à la carte, c'est plus le menu qu'ils vont payer mais ce qu'ils ont choisi à la carte.
" Pas du tout", répond Robert, l'index tendu en signe d'explication, "tu choisis le menu à 10€ et tu prends à la carte et tu ne payes que 10€".
"Mais et le tôlier, il sera d'accord ? Il ne va pas tirer la gueule ? C'est de la grivèlerie !", rétorque Marcel, saisi par des doutes petit-bourgeois.
"Nan, t'inquiètes tout est prévu", répond malicieusement Robert. Puis, il poursuit, "Te fais pas de bile pour le tôlier. Le système est rôdé. Lui il sera payé. C'est une combine. en fait, la différence entre le menu à 10€ et ce qu'on va vraiment prendre, c'est tous les mecs qui sont assis dans la salle, qui vont le payer".
" Ah oui, tous les mecs qui sont ici, rincent pour nous alors ?", s'étonne Marcel émerveillé par la science de l'ami Robert.
"Oui tous, enfin non pas tous, parce qu'on est pas les seuls, ne rêve pas. Par exemple là-bas, c'est René, lui il est chez EDF, et il fait comme nous", explique patiemment Robert. "Et puis, y'a aussi Josiane que tu vois là-bas, la grande rousse à lunettes, qui paye pas passk'elle est de l'éduc'nat, alors c'est comme nous aussi" continue d'expliquer Robert en scrutant la salle du restaurant à la recherche de zigues qu'il connaitrait. "Tiens, y'a Lucien aussi, lui il est aux impôts, c'est pareil, il paye le menu mais choisit à la carte mais c'est encore mieux que nous parce qu'il fait peur aux gens. C'est un peu notre porte-flingue.", continue Robert en faisant un signe de la main à son ami Lucien.
Marcel n'en revient pas mais suit les conseils de Robert. Le choix est vite fait. Ce sera langouste et un foie gras. Robert lui s'est laissé tenter par du caviar, un excellent sevruga, qu'il a déjà goûté. Les vins sont immédiatement choisis. Robert et Marcel ne sont pas d'accord. Qu'à cela ne tienne, ils prendront chacun leur premier grand-cru préféré.
Ils se lèvent et laissent 20€ sur la table. Robert demande une note en expliquant à Marcel : "Je prends toujours la note, parce que sous certaines conditions, on peut se faire rembourser une partie du repas, c'est toujours bon à prendre". Marcel est ébahi.
Après être sorti, le jeune Marcel demande toutefois à l'ami Robert :"Dis moi Robert, c'est pas un peu du vol ce qu'on fait ?".
Robert devient tout rouge et manque de s'étrangler "Quoi? Du vol ? T'es dingue ou quoi ?". Marcel s'excuse et bafouille : "Non pas vraiment du vol, mais un peu une arnaque quand même, non ? On a bouffé comme des rois en dépensant que dalle, c'est quand même bizarre".
Et là, sentencieux, ses yeux injectés de sang, plongeant directement dans ceux du jeune Marcel, qui se sent devenir tout petit, Robert explique : "C'est ni du vol, ni de l'arnaque, c'est de la solidarité. Voilà comment ça s'appelle, de la solidarité. T'oublie tous les autres mots et tu ne retiens que celui-là : so-li-da-ri-té. T'as saisi ?".
Robert décide d'informer le jeune ignorant. Se tournant vers lui, il se penche un peu et lui dit : "Ça date de 1946 tout ça, et c'est acquis, c'est d'ailleurs des avantages acquis, ça peut plus bouger. On sera tous morts, et le soleil lui même se sera éteint, que les avantages acquis dureront, c'est comme ça. Personne ne peut y toucher, c'est sacré". Marcel acquiesce mais il n'est toutefois pas satisfait. Robert s'en aperçoit et lui demande ce qu'il a.
Alors Marcel, lui explique : "tu crois que ça va durer longtemps la solidarité, dis Robert ?". Et là, Robert grand et magnanime, lui rétorque d'un ton sans appel :"Mais oui, t'inquiète pas, c'est le prix à payer pour le service public. Les Français sont très attachés à leur service public. Et puis, quand ils semblent moins l'être, on fait grève et là, crois-moi, ils nous regrettent très vite". Il sourit à Marcel avant de lui dire : "On est des princes Marcel, ne l'oublie pas."
Robert semble réfléchir avant de se tourner vers Marcel pour conclure : "Tu vois la dernière fois, avec mon gamin, tu sais le petit Sylvain, le cadet, celui qui est grand, celui qui perd tout le temps au poker, on a regardé un film. Ça s'appelait "Les affranchis". J'ai vu que ça lui plaisait au gamin. Moi j'ai trouvé ça pas mal mais je lui ai dit que franchement, ses mafieux, c'était des grosses billes à côté de nous. La preuve, ils finissent tous mal à la fin, soit avec une balle dans le cigare, coulés dans le béton, soit au ballon. Nous tu vois on est là, et c'est pas demain qu'on verra les flics débarquer pour nous faire arrêter nos magouilles. De toute manière flics et magistrats, y sont un peu de notre famille. Et au pire, on a plein d'élus parmi nos chefs. tu vois on a tout prévu.".
Marcel triomphant se retourne alors vers Robert et lui dit : "bon tu reconnais que c'est un peu mafieux ce système où on bouffe à l'oeil sur le dos des autres alors ?". Et là Robert impérial le toise et lui dit "Non Marcel, c'est pas mafieux, c'est mieux que ça, c'est bien plus malin. Regarde, on est libres, nous. Libres de ne rien foutre, d'emmerder le monde et d'aller et de venir comme bon nous semble". Je te le dis Marcel : "On est des princes, n'oublie pas, petit, te laisse pas aller à trop de réflexions, c'est pas bien vu si tu veux faire ta place chez nous !".
Et les deux amis se séparèrent pour aller affronter une dure journée de travail. Heureusement Marcel aurait trois jours de RTT dès le lendemain tandis que Robert se demandait s'il n'allait pas se faire mettre en arrêt de travail.
(Copyright Psychothérapeute)
19.10.07
Enfin la rupture !
Il paraît que l'un(e) ou l'autre aurait trompé l'un(e) ou l'autre. Juste retour des choses, pour une fois que l'électeur n'est plus le seul à être cocu...
18.10.07
Dans "grève" il y a "rêve"...
Les usagers espèrent la fin de la grève, les grévistes la grève de la fin.
Pendant ce temps, syndicats et politiciens chéquards se redistribuent entre eux le butin du racket, les privilégiés élus se gobergent à l'Assemblée et comptent sur vous pour les faire vivre et de trop rares entrepreneurs entreprennent, sous les quolibets des gauchistes assistés et des belles-mères...
15.10.07
Voyage au bout de l'Etat
Le thème : un jeune ministre bien en vue est contraint de démissionner après la découverte d'une ascendance mafieuse qu'il ignorait lui-même. Il part à la recherche de son passé, et découvre d'étranges parallèles entre son précédent métier de politicien et celui de ses ancêtres mafiosi, la différence étant que les uns, les politiciens, sont honorés et décorés, tandis que les autres, les malfrats, sont pourchassés et punis.
Ce petit livre contient de nombreux clins d'oeil à Frédéric Bastiat, inventeur des célèbres lunettes, dont la famille est native de Mugron, dans les Landes, où le ministre Emile Jappi a sa maison de campagne. Tout rapprochement avec un autre homme politique de la fin du XXe siècle né dans les Landes n'est pas forcément fortuit…
Quelques extraits à savourer :
- Depuis notre passage commun à l’ENA, j’étais lié d’amitié avec Denis Tirauflan, alors Sous-Directeur du développement à la Direction des Musées de France. Culot de notre promotion [c’est-à-dire dernier, en jargon grandezécoles], il avait dû se contenter du poste d’Administrateur Civil au ministère de la Culture. Il n’avait plus quitté cette administration, heureux d’y pouvoir donner, sans être jamais inquiété, la mesure de son talent pour la contemplation.
- Cet ancien camarade de promotion à l’ENA occupait à Bruxelles le poste de «Commissaire à l’Harmonisation de la pensée européenne». Son passé de stalinien officiellement repenti le faisait exceller dans cette fonction qu’il accomplissait avec zèle et détermination.
- Les «Lunettes à Frédéric» permettant de «voir ce qui ne se voit pas», provoquaient une sorte de séisme cérébral chez l’utilisateur, décollant son cerveau fossilisé des strates et constructions intellectuelles inoculées par l’enseignement reçu lors de ses études.
- Comme tous ceux qui avaient reçu ma formation et suivi mon parcours professionnel, c’était inconsciemment que j’étais devenu un homme malfaisant.C'est donc un conte politico-moral savoureux qui examine de près la "voiture France" et les deux pédales qui la font marcher : la dépense publique et l'impôt, avec les mythes que les politiciens entretiennent, le moindre n'étant pas celui de la SS "solidaire", dont voici l'argument le plus éculé :
- Une alternance politique m’ayant renvoyé dans le farniente confortable de mon corps d'origine, l’Inspection Générale des Finances, je n’avais rien à faire en semaine.
- Quand on est un homme de l'Etat voler ne s’appelle plus voler mais lever l'impôt.
S’il est un domaine dans lequel il n’est pas possible de «laisser faire», c’est bien celui de la santé. (...) Sans l’intervention de l’Etat, seuls les riches et les bien-portants pourraient en bénéficier.Comme l’indique la quatrième de couverture, c’est un essai étonnant qui tient du rapport de la D.G.S.E., de la science fiction, du reportage télé-bobo et du Maupassant. C'est trop beau pour ne pas être vrai, du moins... en partie.
Vous pouvez le commander directement à l'éditeur.
13.10.07
12.10.07
La rumeur du jour
- la dette de
la Francel'Etat français, de plus en plus lourde ? - les retraites par répartition, qui ne pourront plus être payées (les vieux se cachent-ils pour mourir ?) ;
- le déficit de la Sécurité sociale, dont on ne voit pas le bout ?
- l'insécurité et la délinquance qui augmentent, ce qui va de pair avec un niveau de vie en chute libre (voler rapporte plus que travailler) ?
- Cécilia va quitter Nicolas, dont elle est déjà plus ou moins séparée de fait.
11.10.07
10.10.07
Scandale de la mutuelle obligatoire (bis)
Monsieur le Président,
Comme tous les autres salariés de xxxx, je me retrouve adhérent forcé de votre mutuelle sans qu’à aucun moment on ait demandé mon consentement. Ainsi que je l’ai déjà signalé à la DRH, cet état de choses est illégal et n’est pas conforme à la législation européenne, sans parler des droits les plus élémentaires (par exemple l’article 5 de la Déclaration des Droits de l'homme que je vous invite à relire).
Etant donné en outre qu’il me semble que dans ce pays l’esclavage a été aboli, j’exige d’être radié de votre mutuelle et qu’on cesse de prélever sur ma fiche de paie des montants indus.
La mutualité est certes une grande idée, que j’approuve totalement. Hélas, votre mutuelle n’est en rien la digne héritière des « sociétés de secours mutuel » du passé (qui reposaient sur le consentement de leurs adhérents), elle n’est plus qu’un organe d’extorsion scandaleusement aveugle et injuste.
Recevez, etc.
9.10.07
Carton rouge pour les Soviétiques...
L'échec du 23e plan de sauvetage de l'Assurance maladie est confirmé. Avec la réforme 2004, les comptes devaient s'équilibrer en 2007. Pourtant, sur quelques 140 milliards de dépenses, les leviers de réforme existent : meilleure gestion de l'hôpital public et concurrence des caisses comme en Allemagne ou en Suède. Au lieu des sempiternels déremboursements et augmentations des cotisations...Ce carton rouge était décerné par l'Ifrap.
8.10.07
5.10.07
Enigme
Coup de pouce en blanc : en 4 lettres ("sale affaire, patron !").
Il s'agit évidemment de l'affaire d'EADS, avec un Thierry Breton "j'ai rien vu, j'ai rien entendu" et un Arnaud Lagardère qui illustre le capitalisme de connivence à la française en présentant Sarkozy comme "son frère".
Sans doute la seule chose de bien avec la Sécu : avec elle, on ne risque pas d'avoir des délits d'initiés, tellement elle vaut moins que rien !
4.10.07
2.10.07
Le temps qui passe ne se rattrape guère, le temps perdu ne se rattrape plus...
On ne voit venir aucune réforme sérieuse alors que le déficit annoncé pour l'an prochain est de même ampleur que celui du régime vieillesse (...). Le résultat de la politique attentiste est que la trésorerie du régime général de la Sécurité sociale sera autorisée à porter sa dette à court terme de 36 milliards d'euros cette année à 42 l'an prochain. Face à un tel niveau et à un tel rythme de dégradation des finances publiques, on est surpris d'entendre Henri Guaino, conseiller très écouté du président, répéter sans cesse que ce n'est pas le moment d'adopter une politique de rigueur.Bah, ce n'est qu'une année de perdue, une de plus, avant la faillite finale. Une de perdue, aucune de retrouvée. Sarkozy est comme ses prédécesseurs : en bon socialiste de droite, il est là pour faire du social : Alzheimer, insertion ("contrat unique d'insertion", " Grenelle de l'insertion"), etc., sans se soucier des finances. Le Sécuraptor gallicus peut continuer son oeuvre destructrice, en attendant d'être remisé au musée des horreurs.
1.10.07
Racheumeuneu
Je suis heureuse de pouvoir le révéler devant vos yeux (et oreilles) ébahis : le Racheumeuneu est le cri de l'assujetti social qu'on saigne chaque mois (quand il est salarié) ou chaque trimestre (s'il est indépendant).
Ne pas confondre avec le Cri du contribuable, qui, lui, est indescriptible, cosmique et aphasique : comme on le sait, les grandes douleurs sont muettes...